vendredi 30 décembre 2011

Premières lumières d'hiver

Béthemont (Val-d'Oise), 29 décembre 2011. — L'hiver est là, avec lui le froid et une lumière sombre...




Dernier soleil d'automne

Béthemont (Val-d'Oise), 17 décembre 2011. — Bien que la venue de l'hiver fût proche, il faisait assez doux et, surtout, beau : l'occasion de profiter des dernières lumières d'automne.








Et puis, tout à coup, la plaine trop souvent masquée par la brume ou les nuages bas se dégage... et avec elle les traces de la vie urbaine.



mardi 13 décembre 2011

Nuages sur la Concorde

13 décembre 2011. — Je quitte le pont qui mène de l'Assemblée nationale à la place de la Concorde. Je n'ai en poche que le petit Lumix dmc-fx37. D'épais nuages flottent bas sur Paris. Le soleil est déjà rasant, mais des plus vifs, créant de superbes mais hélas éphémères effets de contraste et de lumière dont les photographies ne peuvent qu'imparfaitement rendre compte de la beauté et de la grâce. Mais c'est la seule trace d'un moment si particulier que je puisse offrir au lecteur...








mardi 8 novembre 2011

De la fenêtre d'un restaurant chinois

Ivry. Temps humide. Hasard du placement au restaurant chinois d'Ivry où je déjeune avec trois collègues, je suis presque en face d'une fenêtre où la vitre embuée laisse deviner un immeuble aux volets bleus. Je n'ai que le petit Lumix en poche, réglé avec une sensibilité maximale de 800 ISO. Je prends rapidement deux photos. Et voilà!



mercredi 2 novembre 2011

Couleurs d'automne



Ça commence par un chien — ou plutôt une chienne — qui préfère la campagne et la forêt aux espaces chiches en zones boisées qu'offre l'environnement urbain. L'animal goûte moins le spectacle qu'offrent les couleurs d'automne que la liberté de courir qu'agrémente parfois la trace de quelque animal passé par là. Et pourtant...

samedi 29 octobre 2011

Dans la forêt de fin octobre...

La forêt de l'Isle-Adam offre un spectacle intéressant en toutes saisons. Si l'automne n'y offre pas ces rougeoiements splendides, ces flamboiements remarquables qu'on remarque ailleurs, les contrastes en les formes et les couleurs n'en attirent pas moins le regard.

lundi 17 octobre 2011

Détournement correctif...



Un orchestre chez soi

Imaginez un samedi après-midi où l'amateur de musique classique apprécie une symphonie interprétée à domicile (c'est ainsi qu'il peut le ressentir) dans un moelleux canapé assurément plus confortable que bien des fauteuils... d'orchestre.



Voit-on aussi bien salle Pleyel ?



Assurément, les feuillages derrière la fenêtre
donnent au spectacle un charme nouveau.



On peut s'amuser d'un gros plan...



... puis avoir plaisir à embrasser
la salle et tout l'orchestre.



Et quand vient le temps des applaudissements,
on se laisserait même aller à se lever aussi !

lundi 3 octobre 2011

Rue Nationale

3 octobre 2011. — Le temps était beau. J'empruntai la ligne 14 du métro jusqu'à la station Olympiades (les anciens de Paris-I y pourront revenir au centre Tolbiac). De là, je descendis non pas les fleuves impassibles du poète mais la rue Nationale (joli nom, en vérité) où le soleil du matin faisait jouer les couleurs et les ombres des bâtiments, où le moderne et l'ancien jouaient parfois à point-contrepoint.


lundi 15 août 2011

L'avenue Cézanne dans l'entre-deux

Donnant sur le boulevard Maurice-Ravel, dont nous avons récemment évoqué le jardin partagé, l'avenue Paul-Cézanne marque la limite entre le quartier Pasteur et celui des Sablons. Ce dernier fait l'objet d'un programme de réhabilitations que nous avions évoqué ici même il y a quelque deux années (Il y a HLM et HLM). Les travaux se poursuivent et, vus de l'avenue Paul Cézanne  qu'une gigantesque barre longeait entièrement ou presque il y a peu, donnent au quartier — surtout le dimanche matin — une allure de no man's land dont nous offrons au lecteur une visite en noir et blanc.

Le panneau de l'avenue semble lui-même distordu.

vendredi 12 août 2011

Paris sur Seine

Une sortie à deux dans Paris. On joue les touristes sur les quais de Seine (sans s'attarder sur Paris-Plages); on emprunte même le Batobus, soucieux de montrer aux touristes étrangers que les Français, quoi qu'on en dise, sont accueillants en photographiant aimablement une famille néerlandaise ou en expliquant à un couple d'Italiens n'ayant sans doute jamais emprunté le métro, comment rejoindre la place du Tertre et ses artistes depuis la place Saint-Michel. Et voilà comment un couple de Sarcellois se dépayse sans peine... non sans sacrifier — malgré un ciel qui s'est couvert et une batterie de réflex au rechargement préalable hélas mois — à ce qu'il convient bien de nommer l'art du cliché, dans tous les sens du terme.

mercredi 10 août 2011

lundi 8 août 2011

Soir et matin, boulevard Maurice-Ravel

La nuit tombe sur Sarcelles ce samedi 6 août 2011, les nuages sont lourds de menaces, il fait une fraîcheur d'octobre tardif. Le photographe se dirige pourtant vers le boulevard Maurice-Ravel, à deux pas de chez lui, pour une soirée en plein air, à l'arrière de l'immeuble qui sépare ce qui est ordinairement un terrain de basket de quartier. Que peut justifier cette (relative) intrépidité?

samedi 6 août 2011

Un verre de vin et un regard

À Isabelle
 




Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.
Aragon, «les yeux d'Elsa»

mercredi 3 août 2011

À Paris-Plages

Nous ne sommes ici ni sur la côte atlantique ni face à la Méditérranée, mais bien à Paris. L'été, la voie Georges-Pompidou, qui longe la berge de la Seine dans la capitale, est fermée au trafic urbain. Plus de voitures ou de camions: depuis 2006, place à Paris-Plages, à ses adeptes du bronzage urbain, à ses promeneurs, à ses vacanciers sans villégiature, à ses touristes qui ignorent peut-être que, l'année durant, c'est une incessante circulation de véhicules qui, sans jamais discontinuer, sans que jamais un piéton s'y aventure, fréquente cette voie rapide intra muros.

mardi 2 août 2011

Au château de la Chasse

Le château de la Chasse, dans la forêt de Montmorency, offre aux promeneurs le charme d'une promenade agréable, que l'on fasse le tour des deux étangs entre lesquels il se dresse ou que l'on s'écarte, en rejoignant les sous-bois, du chemin encombré de cyclistes, de familles, de chiens de toute taille, de groupes d'enfants. En fait, si on veut en apprécier sereinement la beauté, il convient d'éviter, par exemple, les samedis ou dimanches après-midi.

À vrai dire, en venant suffisamment tôt — ou par temps pluvieux — il est possible de profiter dans une égoïste mais appréciable tranquillité de profiter d'un site pittoresque qu'avaient apprécié, bien avant nous, Jean-Jacques ou Victor Hugo, que l'on s'intéresse au paysage ou que l'on regarde de plus près...

dimanche 31 juillet 2011

La nature ignore les barrières

À Chaumontel, on accède à cette partie de la forêt de Chantilly qui porte le nom de «forêt de Coye». On peut s'y promener en longeant une piste sablonneuse réservée aux trotteurs le matin et qu'empruntent régulièrement d'autres cavaliers. S'en écartant, on longe à certain endroit une zone de coupe revenue à l'état sauvage et que protège un grillage: d'un côté, la forêt civilisée; de l'autre, une aire protégée de régénération naturelle.

Cette approche est celle de l'homo sapiens sapiens moderne, bien planté sur ses deux jambes et considérant les choses à hauteur d'homme. Elle a sa logique, mais de la logique Nature se moque. Elle sait reprendre toute sa place, d'un côté ou de l'autre de la grille dont elle se moque bien. Elle suit ses cycles, celui des saisons comme celui du vivant: fragile nature, mais nature toujours présente comme le montrent ces quelques photos prises au hasard d'une promenade sylvestre...

jeudi 28 juillet 2011

Sous la pluie, les blés poussés...

On avait déjà pris «la poussée des blés» en juin dernier; fin juillet, les blés ont poussé. Pourtant, ce n'est pas sous un soleil faisant ressortir leur côté doré qu'ils se présentent à nos yeux: le ciel est gris et l'averse qui menaçait a fini par tomber, de plus en plus drue, de quelques gouttelettes à une pluie battante. Peu importe! La vie continue quels que soient les aléas des saisons, pour l'agriculteur qui a semé comme pour l'insecte butinant un chardon en fleur.













mercredi 27 juillet 2011

Cinq minutes trente secondes


Cinq minutes trente secondes, c'est court... mais c'est aussi très long, ici, pour les usagers du métro et du réseau express régional auxquels cette vidéo est fraternellement dédiée.

Cinq minutes trente secondes dans les couloirs de correspondance de la station Châtelet, prétexte à une vidéocommentaire dont la qualité de l'image n'était pas la première contrainte, tant s'en faut. L'essentiel était dans le plan séquence (la prise de vue continue) et le commentaire sous contraintes (contraintes d'affichage avec un volume de texte limité; explicitation de l'image).

La vidéo a été prise avec un téléphone portable (Blackberry 8520) et traitée avec Windows Movie Maker (en accès libre, simple mais non simpliste). Le son d'origine a été volontairement conservé: au bruit d'ambiance désagréable de la bande-son répond l'image qui rend évidents l'isolement et le silence quasi-complet des voyageurs.

Lien direct vers Youtube: http://youtu.be/2cG0JJhN0Kk.



Pour la petite histoire, cette réalisation est une réponse à un échange sur Twitter, après avoir lu l'affirmation du caractère plaisant (mais très occasionnel) de ce voyage après une remarque occasionnelle de ma part. Cette correspondance partielle (après la sortie du RER) avait donc fait l'objet d'une correspondance textuelle à laquelle il m'avait paru souhaitable de répondre de manière... inter-médiée au moyen de ce vidéotexte.

lundi 11 juillet 2011

Liberté, égalité, fraternité, la(ï)cité



École Pauline-Kergomard, Sarcelles. Sur le mur était inscrit la formule Liberté-Égalité-Fraternité à laquelle on a ajouté Laïcité. Un plaisantin a fait sauter le «ï» de «laïcité» (c'est la deuxième fois). C'est sans doute plus un clin d'œil  (vandale hélas), qu'une réaffirmation territoriale. Sarcelles-Lochères n'est pourtant pas un territoire de cités, mais bien l'historique grand ensemble de Sarcelles. Si, en tout cas, les cités portaient les valeurs de la République — et si l'on y pouvait ne pas éprouver ce ressentiment d'en être exclu à l'extérieur —, qui s'en plaindrait?

Sarcelles, du haut d'une tour

Sarcelles, dans l'inconscient français, c'est un amas de blocs bétonnés à l'origine de la sarcellite. Les photos qui suivent ont été prises du haut d'une tour, l'équivalent d'un quinzième étage, à proximité des Flanades. Le temps était maussade, nuageux. Ce n'était pas l'idéal pour une prise de vues, mais cela permet de mettre la ville... en perspectives, en rappelant que les espaces verts y sont présents et que si l'on voit les tours, elle avait été conçue autour de bâtiments de quatre étages dans des ensembles à taille humaine. D'autres choix architecturaux (rendement! économies!) ont hélas! été opérés ensuite.



Dans la même zone, une vue plus rapprochée.
L'immeuble  tout en longueur
est celui de l'allée Ampère
(qui donne sur l'avenue Perret).
Les arbres à gauche sont ceux du parc Kennedy.


En plan plus large.
Le bâtiment à un étage
qu'on distingue à l'avant-plan
est une partie de l'école maternelle Kergomard.


Le panneau des Flanades vu de l'arrière.
L'Agence nationale du chèque-vacances (ANCV),
à sa droite l'antenne de l'IUT de Cergy,
à sa gauche la CAF et encore à gauche
le collège Jean-Lurçat.