mardi 31 mars 2009

Du Ravel à Paul-Valéry (mars 2009)

Boulevard Maurice-Ravel. — Sur la gauche, le bâtiment qui donne, de l'autre côté des passages qu'on devine, vers le parc Kennedy. À droite, le centre commercial n°2 dit le Ravel. Au fond, l'allée Joliot-Curie, celle du marché de Sarcelles-Lochères, l'un des plus grands d'Île-de-France.

Même endroit, côté droit. — On voit, derrière les deux arbres, le bar-PMU. Le bureau de tabac est derrière, de l'autre côté : c'est un autre commerce. Au premier plan à droite, la BNP. La poste du Ravel est masquée.


Avenue Joliot-Curie. — En continuant, on arrive à la grande avenue du marché. On aperçoit au fond les Flanades, à gauche un fragment vert du store du tabac. À droite, c'est le marché couvert que les automobiles devront abandonner la veille au soir des jours de marché (mardi, vendredi et surtout dimanche).


Allée Rodin (1). — On a continué à descendre l'avenue Joliot-Curie (en tournant le dos à la vue précédente) pour rejoindre la gare. C'est l'allée Rodin. On aperçoit ici la crèche et l'antenne Jeunes « Rodin ».

Allée Rodin (2). — Une vue de plus près. En face, de l'autre côté de l'avenue Paul-Valéry (une parallèle à Joliot-Curie qui mène à la gare RER de Garges-Sarcelles), le bâtiment qui abrite la MJC.

La crèche Paul-Valéry. — Le cadrage photographique permet d'éviter les immeubles. La crèche a été pourvue d'un sas de verre dont l'ossature métallique est en jaune, à la mode de ce qui se faisait dans les années quatre-vingt*/quatre-vingt-dix. Cela ne tranche pas avec la construction de briques plus anciennes, peut-être à cause de la signalétique récemment utilisée pour tous les bâtiments municipaux ou des plantes qui offrent une continuité de couleur.

Après, c'est la gare...

* Eh non, pas d'erreur ! Ordinal, quatre-vingt ne prend pas d'S.

dimanche 22 mars 2009

Le scandale des chiens à OGM (suite)

Nous avions déjà dénoncé le scandale des chiens à Oreilles Génétiquement Modifiées. Voici un nouveau cliché qui paraît anodin :


Mais, dès qu'on décrypte, la vérité se révèle !


Temps gris

Dimanche. Ma fille aînée est passée. J'ai pris le temps de la voir, mais j'ai manqué le rassemblement à la gare (je suis arrivé comme les carabiniers d'Offenbach). Temps gris, photos de circonstances (n'étant pas couvert par le bouclier fiscal, le noir & blanc s'est imposé). Clichés rapidement pris à l'entrée du parc Kennedy et avenue Auguste-Perret.



La même, rapidement retravaillée...

samedi 21 mars 2009

Un cortège automobile

Vers 15 heures, avenue Auguste-Perret.

Les mariés (le marié en tout cas : est-ce avant ou après la cérémonie ?) se montrent par l'ouverture du toit. Pour admirer le cortège ou se faire admirer (le choix de la limousine prouve l'intention d'en jeter). Les deux peut-être.

Un véhicule remonte la file pour se placer à hauteur de la limousine.

On distingue chez le passager de la voiture noire un geste.
S'agit-il de donner une indication sur le chemin ?
Le convoi va poursuivre sa route...
et nous la nôtre.

vendredi 20 mars 2009

Manifestation

La manifestation du parisienne 19 mars 2009 a été d'une ampleur considérable. J'y ai pris quelques photos accessibles ici. Mais, hors les images qui restent de circonstance, un léger travail graphique, à partir de quelques unes des images-sources précitées, permet d'autres mises en valeur.

La manifestation est une convergence. Convergence d'idées, de revendications, de mots d'ordre. Convergence d'analyses, au moins en surface ou en apparence ; convergence en tout cas, pour ceux qui viennent d'horizons syndicaux divers et souvent concurrents, voire fort critiques les uns par rapport aux autres, sur la nécessité d'apporter à moment donné une réponse forte et donc commune (c'est pourquoi la convergence négative est celle qui caractérise les mobilisations les plus importantes).

C'est aussi une convergence topologique : d'abord vers un même point de départ, ensuite vers un même lieu d'arrivée. Du boulevard Beaumarchais (emprunté à République) vers Bastille, on voit bien les perspectives... même si l'on ne connaît pas (hors contexte) les perspectives attendues ou espérées par ceux qui battent le pavé parisien en espérant que le tintamarre contraigne les pouvoirs publics à dresser plus attentivement l'oreille.


Pourtant, bien que quelquefois les tambours rythment la marche, la manifestation n'a rien d'un défilé militaire. Elle est (le plus souvent) fort pacifique et c'est l'occasion, même entre militants qui se connaissent et ont pu passer des heures à discuter de choses fort sérieuses — qu'elles relèvent des relations avec l'employeur, des dossiers sociaux ou, simplement, du fonctionnement de la chose syndicale — d'échanger des propos plus détendus, moins formels, peut-être liés à l'action syndicale, peut-être aussi à des échanges plus personnels. Qui peut le dire au premier plan ?

Au centre de la photo, alors que l'on distingue le défilé, ses drapeaux et ses ballons gonflés à l'hélium, un militant brandit son drapeau, comme les autres, mais fixe en souriant l'objectif et le photographe (qu'il connaît) : dans une foule compacte, nombreux sont les échanges qui passent par un regard, un sourire, tout ce qui manifeste la solidarité des petits, de ceux qui ont le sentiment de n'être pas écoutés, voire d'être ignorés, par ceux qui décident.

D'une militante à l'autre, il y a eu un échange verbal dont ne subsiste qu'un sourire visible et un autre que seuls révèlent ce qu'on devine des plis de l'œil et de la lèvre — ou est-ce juste parce que l'œil même du photographe l'a déjà vu sans l'avoir saisi ailleurs que dans sa mémoire ?

Il n'en est pas moins vrai que ces mouvements collectifs, ces respirations sociales (sans doute parce que d'autres ne manquent pas d'air) sont l'occasion de complicités individuelles et collectives... complicités qui ne sont plus délictuelles depuis l'abrogation du délit de coalition en 1864.

dimanche 15 mars 2009

Vers la mosquée



Tout commence par une manifestation à la gare RER de Garges-Sarcelles pour réclamer une meilleure desserte de la ligne D nord, le barreau de Gonesse et la possibilité de défendre le dossier du circuit F1.


En revenant, j'ai emprunté le passage sous le bâtiment qui longe l'avenue Salvador-Allende pour éviter le marché. On y voit ce bâtiment dont le rose-orangé tranche. Derrière ce bâtiment, se trouve l'école Romain-Rolland et l'on peut continuer vers l'actuelle mosquée de Lochères. Au passage, on remarque que les bourgeons se préparent.


Et voilà la mosquée, aujourd'hui installée dans un bâtiment qui fut, aux dires de ma femme, plus ancienne Sarcelloise que moi, salle de cinéma (dont une partie est occupée aujourd'hui par un restaurant turc après un vietnamien) — une salle dans laquelle elle se souvient encore d'avoir vu toute jeune Tintin et le temple du soleil (sorti en 1969, mais la salle ne comptait pas au rang des salles d'exclusivité parisiennes), à l'époque où il y avait encore le court-métrage qui précédait un entracte au cours duquel le titulaire d'un billet tiré au sort gagnait quelque friandise. Après le cinéma, ce fut un certain temps une boîte de nuit (le nom de Madras évoque-t-il quelque chose pour quelque lecteur ?).


On continue un peu et l'on arrive au carrefour où l'on aperçoit l'église Jean-XXIII, rénovée il y a quelques années et, cachée derrière (mais il faut le savoir), l'église évangélique.


On apprécie le soleil nouveau en remontant l'avenue Auguste-Perret et la perspective qu'offrent le bâtiment dont les entrées, allée Ampère, donnent sur le parc Kennedy, les Flanades et les tours qui surplombent celles-ci dans son prolongement.




dimanche 8 mars 2009

Le scandales des chiens à OGM (Oreilles Génétiquement Modifiées)


De source sûre (mais dont il nous faut taire l'identité pour des raisons que chacun imagine), nous pouvons apporter la preuve photographique que des expériences d'OGM ont été menées sur des chiens, et plus précisément des boxers, à des fins militaires.

Ces OGM-là sont des oreilles génétiquement modifiées. Chacun sait que l'opinion publique s'émeut des pertes militaires en cas de conflit ou d'intervention sur un théâtre d'opérations. Pour tout dire, l'information aurait dû être donnée au public via l'excellent blog Secret Défense de Jean-Dominique Merchet (Libération). Mais de source non moins sûre, nous savons que des pressions considérables ont été exercées sur le journaliste.

Prenant notre courage à deux mains et notre souris dans l'autre, nous avons pris sur nous de donner l'information au public.

Le choix du boxer, dont on connaît la puissance, s'explique aussi par son élégance naturelle dans la foulée, ce fuselé dans la course qui surprendront toujours malgré un air bourru et une trogne qui sait être peu engageante (élément psychologique vis-à-vis de l'adversaire potentiel qui fut naturellement pris en considération).

Dès lors devait arriver ce qui arriva au terme de longues études techniques (moins coûteuses et plus opérationnelles cependant que celles du Rafale). Même piloté à distance, le drone peut être victime d'incidents techniques, de tirs adverses que son téléopérateur ne peut déceler avant qu'il ne soit trop tard, de problèmes de ravitaillement (la balle ou l'éclat d'obus qui perce le réservoir de carburant est un classique connu de tous les cinéphiles).

Le boxer à OGM (oreilles génétiquement modifiées) est un animal docile, mais résolu, capable de contre-pied, habile à esquiver toute menace, tandis qu'un discret télé-émetteur implanté dans les oreilles (doublon technique par sécurité) permet de lui transmettre les ordres de manière simple : coucher ! assis ! peut être complété par un apprentissage aisé décolle ! atterris ! tête à gauche ! tête à droite !

Outre ses qualités physiques innées, le boxer est de surcroît un chien suffisamment intelligent pour, dans le contexte non naturel pour lui du milieu urbain, identifier avec rapidité le cri du papier d'aluminium lors de l'ouverture de la tablette de chocolat, le choc discret de la croquette dans la gamelle ou encore l'ouverture discrète de la porte du réfrigérateur au milieu de la nuit.

Charles de Gaulle, dans le Fil de l'épée avait écrit en 1932 : Parfois, les militaires, s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence, négligent de s'en servir (dont le contrepoint militaire est la fameuse formule : Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir. S'il est heureux que nos forces armées tirent la leçon du propos du général de Gaulle (et du Grenelle de l'environnement par la même occasion, puisque le mode de déplacement est éolien), c'est au détriment de la nature et notamment de la pauvre gent canine qui, du regretté Satellite (De la terre à la lune) à la malheureuse Laïka, ont tant de fois été sacrifiés sur l'autel de la science.

On attend avec impatience la réaction du Boxer-Club de France.

Élément complémentaire : cette photo d'entraînement (avec un malinois dont la fonction est à fois de servir de lièvre pour l'entraînement à la course d'endurance et d'assurer la sécurité directe du boxer à Oreilles Génétiquement Modifiées expérimental).