dimanche 31 juillet 2011

La nature ignore les barrières

À Chaumontel, on accède à cette partie de la forêt de Chantilly qui porte le nom de «forêt de Coye». On peut s'y promener en longeant une piste sablonneuse réservée aux trotteurs le matin et qu'empruntent régulièrement d'autres cavaliers. S'en écartant, on longe à certain endroit une zone de coupe revenue à l'état sauvage et que protège un grillage: d'un côté, la forêt civilisée; de l'autre, une aire protégée de régénération naturelle.

Cette approche est celle de l'homo sapiens sapiens moderne, bien planté sur ses deux jambes et considérant les choses à hauteur d'homme. Elle a sa logique, mais de la logique Nature se moque. Elle sait reprendre toute sa place, d'un côté ou de l'autre de la grille dont elle se moque bien. Elle suit ses cycles, celui des saisons comme celui du vivant: fragile nature, mais nature toujours présente comme le montrent ces quelques photos prises au hasard d'une promenade sylvestre...

jeudi 28 juillet 2011

Sous la pluie, les blés poussés...

On avait déjà pris «la poussée des blés» en juin dernier; fin juillet, les blés ont poussé. Pourtant, ce n'est pas sous un soleil faisant ressortir leur côté doré qu'ils se présentent à nos yeux: le ciel est gris et l'averse qui menaçait a fini par tomber, de plus en plus drue, de quelques gouttelettes à une pluie battante. Peu importe! La vie continue quels que soient les aléas des saisons, pour l'agriculteur qui a semé comme pour l'insecte butinant un chardon en fleur.













mercredi 27 juillet 2011

Cinq minutes trente secondes


Cinq minutes trente secondes, c'est court... mais c'est aussi très long, ici, pour les usagers du métro et du réseau express régional auxquels cette vidéo est fraternellement dédiée.

Cinq minutes trente secondes dans les couloirs de correspondance de la station Châtelet, prétexte à une vidéocommentaire dont la qualité de l'image n'était pas la première contrainte, tant s'en faut. L'essentiel était dans le plan séquence (la prise de vue continue) et le commentaire sous contraintes (contraintes d'affichage avec un volume de texte limité; explicitation de l'image).

La vidéo a été prise avec un téléphone portable (Blackberry 8520) et traitée avec Windows Movie Maker (en accès libre, simple mais non simpliste). Le son d'origine a été volontairement conservé: au bruit d'ambiance désagréable de la bande-son répond l'image qui rend évidents l'isolement et le silence quasi-complet des voyageurs.

Lien direct vers Youtube: http://youtu.be/2cG0JJhN0Kk.



Pour la petite histoire, cette réalisation est une réponse à un échange sur Twitter, après avoir lu l'affirmation du caractère plaisant (mais très occasionnel) de ce voyage après une remarque occasionnelle de ma part. Cette correspondance partielle (après la sortie du RER) avait donc fait l'objet d'une correspondance textuelle à laquelle il m'avait paru souhaitable de répondre de manière... inter-médiée au moyen de ce vidéotexte.

lundi 11 juillet 2011

Liberté, égalité, fraternité, la(ï)cité



École Pauline-Kergomard, Sarcelles. Sur le mur était inscrit la formule Liberté-Égalité-Fraternité à laquelle on a ajouté Laïcité. Un plaisantin a fait sauter le «ï» de «laïcité» (c'est la deuxième fois). C'est sans doute plus un clin d'œil  (vandale hélas), qu'une réaffirmation territoriale. Sarcelles-Lochères n'est pourtant pas un territoire de cités, mais bien l'historique grand ensemble de Sarcelles. Si, en tout cas, les cités portaient les valeurs de la République — et si l'on y pouvait ne pas éprouver ce ressentiment d'en être exclu à l'extérieur —, qui s'en plaindrait?

Sarcelles, du haut d'une tour

Sarcelles, dans l'inconscient français, c'est un amas de blocs bétonnés à l'origine de la sarcellite. Les photos qui suivent ont été prises du haut d'une tour, l'équivalent d'un quinzième étage, à proximité des Flanades. Le temps était maussade, nuageux. Ce n'était pas l'idéal pour une prise de vues, mais cela permet de mettre la ville... en perspectives, en rappelant que les espaces verts y sont présents et que si l'on voit les tours, elle avait été conçue autour de bâtiments de quatre étages dans des ensembles à taille humaine. D'autres choix architecturaux (rendement! économies!) ont hélas! été opérés ensuite.



Dans la même zone, une vue plus rapprochée.
L'immeuble  tout en longueur
est celui de l'allée Ampère
(qui donne sur l'avenue Perret).
Les arbres à gauche sont ceux du parc Kennedy.


En plan plus large.
Le bâtiment à un étage
qu'on distingue à l'avant-plan
est une partie de l'école maternelle Kergomard.


Le panneau des Flanades vu de l'arrière.
L'Agence nationale du chèque-vacances (ANCV),
à sa droite l'antenne de l'IUT de Cergy,
à sa gauche la CAF et encore à gauche
le collège Jean-Lurçat.