dimanche 31 juillet 2011

La nature ignore les barrières

À Chaumontel, on accède à cette partie de la forêt de Chantilly qui porte le nom de «forêt de Coye». On peut s'y promener en longeant une piste sablonneuse réservée aux trotteurs le matin et qu'empruntent régulièrement d'autres cavaliers. S'en écartant, on longe à certain endroit une zone de coupe revenue à l'état sauvage et que protège un grillage: d'un côté, la forêt civilisée; de l'autre, une aire protégée de régénération naturelle.

Cette approche est celle de l'homo sapiens sapiens moderne, bien planté sur ses deux jambes et considérant les choses à hauteur d'homme. Elle a sa logique, mais de la logique Nature se moque. Elle sait reprendre toute sa place, d'un côté ou de l'autre de la grille dont elle se moque bien. Elle suit ses cycles, celui des saisons comme celui du vivant: fragile nature, mais nature toujours présente comme le montrent ces quelques photos prises au hasard d'une promenade sylvestre...


 Sur cette souche, un premier gendarme semble déjà en repérage.


 Premières mûres, dans un environnement
de ronces et de broussailles


Sur ce tronc mort et abattu,
c'est une colonie qui a élu domicile.


La fibre végétale, apparemment plus fragile que le métal,
le colonise: petit à petit, insensiblement, mais sûrement.


De quel côté est venue cette coccinelle?


Dans butinage il y a butin.


Il en restait encore pour un autre...


Quel que soit le côté, dame aragne tend son piège
dont maintes dépouilles démontrent le caractère mortel:
la vie se nourrit aussi du vivant.