À vrai dire, en venant suffisamment tôt — ou par temps pluvieux — il est possible de profiter dans une égoïste mais appréciable tranquillité de profiter d'un site pittoresque qu'avaient apprécié, bien avant nous, Jean-Jacques ou Victor Hugo, que l'on s'intéresse au paysage ou que l'on regarde de plus près...
Certes, le site ne manque pas de charme avec son étang, dans lequel le château se reflète et où bien plus de trois beaux canards s'en vont baignant.
En particulier, les tours tronquées en biais (en 1728, paraît-il) donnent son tout caractère à cette bâtisse, initialement élevée au XIIe siècle, mais bien délabrée avant son classement dans les monuments historiques (1933), puis son rachat par l'État en 1973.
On peut aimer à regarder les reflets dans l'étang, mais, en longeant les berges, l'éternel et complexe échange entre les plantes et les insectes fascine toujours le promeneur.
Le chardon est pollinisé par cet hyménoptère...
... mais aussi par ce papillon...
... et sert même à l'araignée qui tisse sa toile.
La grande ciguë attire les mouches :
la première est suivie par le reste de l'escadrille.
la première est suivie par le reste de l'escadrille.
Cet insecte-là déjeune aussi...
Ces coccinelles adultes se sont installées en groupe...
... sans que cela interdise la cohabitation.