jeudi 15 novembre 2018

Papatella

On en mangerait, non? C'est l'effet de la recette que je suis actuellement pour faire de la pâte à tartiner maison, sans additifs ou huile de palme... et que mes (grands) enfants ont baptisée «Papatella».
La difficulté n'est pas dans la recette (que je vous donnerai), mais dans la photo. Le Canon Powershot G7X mark II n'a pas de bague — comme en ont notamment les réflex — pour réaliser une mise au point manuelle. En lumière d'extérieur, il est plus facile de jouer sur les possibilités de réglage prioritaire sur la vitesse ou l'ouverture.

Le mode d'emploi n'arrange rien: il est fourni en PDF, mais à un format très réduit qui le rend malaisé à lire (sans compter qu'on a toujours d'autres priorités). La prise de vue a été réalisée sans flash, en intérieur, avec une ouverture à 4,5 et une priorité à l'ouverture (l'appareil a automatiquement déterminé une ouverture au 1/60 de seconde avec un réglage Iso à 6400). J'ai retravaillé le fichier raw avec Raw Therapy (logiciel libre) que je commence à peine à utiliser (mais qui s'avère prometteur pour moi).  Par rapport à une conversion «automatisée», il offre l'avantage d'un éclaircissement qui permet de mettre l'accent sur le caractère mousseux du contenu de la cuillère.

— Goûteux ? me direz-vous. Eh bien! voilà la recette, qui est une adaptation personnalisée d'une préparation trouvée sur internet, mais à base de lait concentré sucré (qui contient autant de sucre que de lait concentré). 

La recette

INGRÉDIENTS pour deux pots à confiture (on recycle, on recycle!)
  • 125 grammes de chocolat à pâtisserie noir (la qualité du chocolat fait la qualité du produit). Cela dit, 125 g, c'est une base: si vous en mettez 150... à vous d'ajuster à votre goût;
  • une petite boîte de lait concentré non sucré (elle fait la moitié de l'autre, mais cela correspond peu ou prou au contenu du lait concentré dans la boîte «avec sucre»;
  • 100 g de beurre ramolli à température ambiante;
  • 100 g de sucre pâtissier ou 70 g de sirop d'agave (c'est ce que j'utilise);
  • 50 g de noisettes moulues et grillées (à voir dans votre rayon pâtisserie habituel). Vous pouvez les mouliner encore pour qu'elles soient plus fines;
  • 1 cuillerée à café d'huile de noisette (facultatif, mais c'est meilleur. Là, entre nous, je n'avais que de l'huile de noix: ça va aussi).  
 PRÉPARATION
  1. Sortir le beurre suffisamment à l'avance pour qu'il soit ramolli.
  2. Faire fondre le chocolat au bain-marie (ou autrement: c'est vous qui voyez).
  3. Quand le chocolat à une texture bien lisse (vérifiez ça à la cuillère en bois ou à la spatule souple), ajouter le beurre hors du feu et mélanger.
  4. Quand l'ensemble est homogène, ajouter hors du feu le lait concentré et mélanger.
  5. Ajouter le sucre et la poudre de noisettes. Comme vous en doutez, bien mélanger le tout.
  6. Terminer par l'huile de noisette.
  7. Verser dans les pots. Laisser refroidir.
 Je conserve cette pâte mousseuse au réfrigérateur (en général, je la prépare les veilles de crêpes). Je ne sais pas combien ça peut se conserver : le premier pot est généralement achevé le lendemain (avec les crêpes) et le second n'a jamais survécu plus de 96 heures...