Le tapis blanc (quel cliché, hi! hi!) avait disparu au matin. Ne restaient que des zones plus ou moins bouillasseuses et de traîtres endroits où le perfide verglas vous attendait sournoisement. C'est en arrivant vers la gare de Sarcelles que le risque semblait moindre et que les contrastes se sont avérés tentants. En trois photos.
D'abord, en arrivant par le quai qui dessert normalement la direction Sarcelles/Orry-la-Ville, et que, venant de Lochères, on emprunte avant de rejoindre, via la gare proprement dite, le quai en direction de Paris. Juste au niveau de l'escalier, l'alternance entre la partie obscure (la gare principale est juste au-dessus) et la zone enneigée qui suit ne manquait pas de charme, conjuguée à la sinuosité des rails.
Imaginez qu'on monte à gauche de la photo du dessus. Au passage, on aperçoit, esplanade comprise, ce qui borde le boulevard Salvador-Allende.
Et puis l'on rejoint son propre quai en redescendant l'escalier, en s'arrêtant juste pour une ultime prise de vue: le RER arrive, qu'on ne veut pas laisser filer au risque de devoir attendre le suivant trop longtemps dans le froid.