De ma fenêtre, gros plan sur les acacias.
L'avenue Auguste-Perret, à Sarcelles, vers midi sous un ciel de plomb.
Entre midi et dix-sept heures trente, il s'est passé un évènement banal en ce jour: un repas de famille. C'est sur le chemin du retour pedibus cum jambis, comme l'eût dit un sous-marmiton de Cicéron, que des points de vue plus originaux se sont offerts à moi.
L'avenue du 8-mai, d'abord, bien dégagée jusqu'à ce que le photographe, heureux de voir la perspective de la voie du tramway, se fît doubler (à distance) par un véhicule planté en plein milieu, le temps pour son propriétaire (qui le prit!) d'aller faire un tour au tabac du coin. Gare aux mauvaises habitudes! Bientôt, le tramway — encore en «marche à blanc» pendant la période de tests — sera en fonctionnement d'ici l'été: les cigarettes auront alors un fort goût d'amende.
Exit l'automobiliste-fumeur-du-dimanche. Il reste la voie sinueuse, traversée de temps à autre par des piétons plutôt nonchalants. C'est un quasi-dimanche après-midi ici, en plus calme. Le vent concentre les nuages en dégageant des portions de ciel bleu dans lequel apparaît la lune, déjà levée.
Des oiseaux passent et repassent en tourbillonnant au dessus du parc Kennedy. La photo est prise quasiment du même endroit que la précédente en faisant un simple demi-tour et quelques pas. Les toits d'immeuble, la cime des arbres dénudés et les équipements aériens du tramway. Au-dessus du mât qu'on voit à droite, regardez attentivement: ce n'est pas un oiseau.
Un plan plus resserré.
Et qui pourrait croire, ci-dessus comme ci-dessous,
qu'on est en plein Sarcelles-de-la-sarcellite?
qu'on est en plein Sarcelles-de-la-sarcellite?
