Métro Chatelet-Les Halles, 11 octobre 2012. — Je l'avais évoqué en
février 2009. Il était encore là, comme régulièrement sans doute: au même endroit, dans les mêmes couloirs de correspondance qu'empruntent des voyageurs souvent pressés — parfois massés contre un mur de couloir pour écouter ou photographier entre deux vagues de
correspondants. La qualité sonore du métro est des moins évidentes et, dans le vacarme des pas incessants et des passages de hordes trop souvent indifférentes, la note emprunte parfois, mais si brièvement, cette inexactitude que les usagers reprochent aux transports publics. Dans des couloirs tristes qu'une blafarde lumière enlaidit, cela n'attente en rien à la magie d'entendre au loin Mozart ou Brahms. C'est sans doute même ce qui fait le
charme du classique, du
Classique métropolitain.