De prime abord, la forêt présente,
apparemment encore, un visage hivernal.
apparemment encore, un visage hivernal.
Des feuilles brunies attendent encore l'ultime coup de vent qui, non content de les faire vaciller, les précipitera au sol.
Sur le tronc qu'emprisonne le lierre,
le printemps s'annonce timidement.
le printemps s'annonce timidement.
Mais ce sont surtout les bourgeons qui comment à éclater, libérant des feuilles pour lesquelles on craint les effets d'un gel aussi traître que tardif.
Peu importe ! Ceux-là se dressent déjà,
dont on sent l'impatience.
dont on sent l'impatience.
Petit à petit,
ce sont les futures ramures qui s'amorcent.
ce sont les futures ramures qui s'amorcent.
Les premières fleurs résistent au vent.
En grappes, se sentent-elles plus fortes ?
Le grillage n'empêche pas les graminées de se retrouver.
Printemps, poussée d'espérance !