1er mars 2012, temps gris. Je quitte la rue Dutot, et je baguenaude dans Montparnasse sud, traquant malgré la lumière grise d'un ciel plutôt couvert, l'occasion de prendre quelques clichés, photographe en maraude comme le taxi parisien que chantait Francis Lemarque. Entre place d'Alleray, rue de Vouillé et Montparnasse, à la lisière des 14e et 15e arrondissements, ce fut l'occasion d'un voyage limité dans l'espace mais contrasté.
Voilà un quartier de Paris qui en rappelle d'autres, mais, vers la rue de Vouillé, le promeneur occasionnel peut avoir d'autres surprises. Vers la rue de Vouillé et la rue Bertillon, on trouve un de ces terrains où d'aimables boulistes font de Paris la banlieue immédiate de cette capitale de la pétanque qu'est Marseille.
Mais, de là, une montée à l'usage des adeptes du jogging, sans doute, nous met au niveau des rails arrivant à la gare Montparnasse avec à la fois la vue étonnante des immeubles au fond...
... et l'étonnant croisement que forment pour l'œil les ramures dénudées par l'hiver et les lignes à haute tension utilisées par les trains.
Poursuivant son chemin, le photographe trouve une façade d'école originale, antérieure à la laïcisation du personnel enseignant. Voyons d'abord la façade de ce qui est actuellement un établissement régional d'enseignement adapté, rue Croce-Spinelli (Paris 14e). Vu de loi, rien de bien différent des centaines d'écoles parisiennes à l'aspect « IIIe République ».
... mais en regardant de plus près le linteau, on voit qu'il date d'un temps antérieur à celui de la laïcisation du personnel enseignant des écoles primaires publiques (loi Goblet de 1886).
Et puis, en continuant le chemin, on faut un saut d'un siècle ou plus, en se rapprochant de Montparnasse, avec le gigantisme de l'hôtel Pullman Montparnasse, puis la vue sur la tour elle-même.