
Il est tombé de la neige cette nuit. Elle ne forme plus qu'une fine couche par terre — qui ne tiendra pas. Au sol, ce qui était si beau se transforme en une bouillie liquide qui aura rapidement disparu, et qu'on distingue à peine sur l'image. Reste la neige, celle qui reste et donne au paysage urbain un cachet particulier.
(Osera-t-on « un cachet d'aspirine » ? Épargnons-nous les clichés — même à propos de photos — sur le tapis blanc, les écharpes blanches et tutti quanti... blanci, bien sûr.)



Il y en avait un bel alignement. Dommage ! Une conductrice devant partir vient d'arriver et de se mettre à racler, non pas le sol comme le collégien de tout à l'heure, mais le pare-brise de son véhicule, avec un air de détermination énervée. Elle nous rappelle que la course après le temps comment tôt pour les banlieusards et que cinq minutes de retard pris au mauvais moment représente l'écart final entre un trajet rapide et l'enlisement dans les bouchons.
Je ne saurai jamais ce qu'il en a été pour cette conductrice : j'ai rejoint la gare RER.
Photos grand format accessibles ici.