lundi 11 novembre 2019

Forêt: de la couleur à l'épure du noir blanc

La forêt évoque ces grandes allées que peut emprunter un promeneur inconnu. Sa taille  presque infime, ici, accroît par contrecoup le sentiment de grandeur, de majesté même, de cet espace de nature à la fois sauvage et organisée. Mais on peut aller au-delà...
On peut, par exemple, choisir de regarder plus près, quelque chose de moins rectiligne où les lois biscornues de la nature font son charme en des endroits qui font moins organisés par l'activité humaine.




On peut aussi aimer à regarder ces endroits où l'on devine un tracé qui n'a pas résisté à la patience obstinée de la forêt reprenant ses droits. Et l'on peut se laisser aller, un peu plus loin, à regarder de plus près les colorations de l'automne.




Et puis — surtout quand on ne peut descendre au niveau de la macrophotographie (un choix d'appareil «de poche» a ses contraintes et ses limites) — on peut reprendre de la hauteur, et commencer à porter un autre regard, dans le contre-jour ou quand le ciel devient plus sombre. D'abord avec une légère touche de couleur qui subsiste encore.



Ensuite on glisse, c'est presque imperceptible, vers le noir et blanc. J'aime le noir et blanc qui épure et magnifie les formes.



Sans contre-plongée, j'aime aussi ces formes qui se dessinent, quand la brillance du soleil accentue les contrastes. Cela n'a pas la beauté de la canopée, mais le désordonnancement sauvage de la forêt s'y manifeste davantage.




Et en repartant, quel plus beau cliché d'au-revoir (et non d'adieu) qu'un arbre s'exposant fièrement sur la route?



Photos prises en trois séries de prises (forêts de l'Isle-Adam, 95, et Coye, 60) du 13/10/19 au 7/11/19. Appareil utilisé: Canon Powershot G7X Mark II. Photos : Luc Bentz. Licence  CC-BY-NC-SA-NC (Créative Commons attribution, usage non commercial, partage à l'identique 4.0 int.)