Ce sont des moments où le photographe peut observer les comportements humains, et d'abord ceux des tomobilistes: le prudent, celui qui se f...t des piétons qu'il couvre d'eau sans vergogne (mais avec sa voiture), le téméraire qui pense s'en tirer mieux en fonçant droit devant (les éclaboussures, dans ce cas, ne sont qu'un — désagréable — effet collatéral).
Observation aussi, bien à l'abri de ma fenêtre, des piétons: parfois grognons (on les comprend: on vient de passer par là), plus souvent amusés, interloqués aussi en se demandant comment ils pourront passer sur des voies couvertes d'eau. J'ai vu aussi le bonheur d'un grand collégien de quatorze ou quinze ans retrouvant une joie simple d'enfant en sautant de gerbe en gerbe pour traverser l'avenue inondée.