samedi 10 novembre 2012

Retour de nuit

Pontoise-Sarcelles, 9 novembre 2012 (23h - 23h50). — Retour d'une soirée au théâtre à Pontoise. Route de nuit, route pluvieuse, effets de lumières. L'appareil n'est pas le plus approprié pour prendre à vitesse rapide en faible lumière: pas de jolis clichés bien nets, mais c'est justement l'occasion de s'essayer à quelques jeux de lumière.


Flou, lignes qui se prolongent, panneaux déformés... Le cerveau se souvient: les feux rouges sont à l'arrière. Ce sont des feux arrière de voitures que l'on suit, pas des yeux qui surgissent dans la nuit. Il n'y a pas d'image en soi — l'imperfection de celle-ci le démontre: c'est l'esprit qui reconstruit la scène, réagence ce que l'œil ne transmet que passivement.


Les phares blancs donnent sur l'image l'impression de violents éclats qu'ils n'ont pas... au naturel. 


Sous le balayage de la pluie, les lumières explosives laissent la place à des nuances plus douces.


Jeux de lumières dans la pluie.


À l'arrivée en ville, on retrouve un peu de netteté dans des teintes dorées qui n'apparaissaient pas à la vision de l'avenue du 8-mai. La nuit, la pluie, les lampadaires si nets à l'œil se conjuguent pour donner, via l'appareil, des teintes mordorées plus agréables que la vue réelle initiale.


Ces teintes, on les retrouve à l'arrêt avec une diffusion surprenante des teintes: plus joli que la vue ordinaire de l'asphalte noir, non? Si le cerveau reconstitue et resitue, la photographie est une récréative recrétation, somme toute...