samedi 16 janvier 2010

Vendredi, vers six heures du matin

Sarcelles, six heures du matin. Il fait nuit. Nous voici au croisement de l'avenue Auguste-Perret et de l'allée Francis Jammes, presque à l'angle avec le boulevard Salvador-Allende. Le silence règne. Hormis les lampadaires, quelques carrés de lumière montrent que la vie recommence. On imagine les levers habituels, plus ou moins difficiles, les yeux ensommeillés, les cafés qui commencent à couler, les silences qu'on préserve pour ne pas réveiller les enfants qui dorment encore...


Le halo de l'éclairage public donne un air particulier aux ramifications des arbres que le froid a dégagées, comme pour le plaisir de l'œil.


Du haut en bas, la lumière artificielle donne des couleurs spéciales aux arbres comme à la teinte du ciel.


Avançons de quelques mètres : le petit pont qui transforme la rue de la Paix gargeoise en sarcelloise avenue Perret est fréquenté par quelques voitures. Matin avant l'aube ? soir ? On pourrait imaginer bien des choses — et pourtant non : ce sont les travailleurs du matin, ceux qui commencent à l'aube ou veulent échapper aux bouchons qui vont fortement ralentir le trafic sur l'autoroute A1 à Saint-Denis à partir de six heures trente.


Quelques mètres encore, et c'est le boulevard Allende où l'on aperçoit la gare RER de Garges-Sarcelles, ses lumières et, de l'autre côté des voies, côté Garges-lès-Gonesse, quelques fenêtres éclairées dans les barres d'immeubles : là aussi, on commence à s'éveiller...